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Sophie SARRE

Droit public à Sciences-Po, droit privé à la fac avant un DESS en droit européen des affaires à La Sorbonne, une chose était sûre : je cherchais ma voie dans le droit et c’est ainsi que j’ai passé le Barreau en 1999.

 

J’ai débuté en 2000, collaboratrice en concurrence/distribution dans un cabinet d’affaires français. Le hasard des dossiers et une appétence naturelle m’ont conduite dès la première année à beaucoup plaider.

 

Pendant 5 ans, j’ai écumé les tribunaux de commerce du Nord de la France, j’ai négocié et rédigé pléthore de contrats en distribution sélective et travaillé les questions d’antitrust en matière audiovisuelle.

 

En parallèle, je me suis impliquée auprès de l’association Solidarité Sida (festival Solidays) et ai participé aux premières consultations  - dans les bus- du Barreau de Paris Solidarité.

 

Le goût pour la plaidoirie puis le droit pénal m’ont poussée, dans le sillage de camarades Avocats, à passer le concours de la conférence fin 2004, il y a tout juste 20 ans.

 

La Conférence a été ma porte d’entrée vers la vie du Barreau.

 

J’y ai développé des liens professionnels forts et noué des amitiés profondes dont Benoit Boussier mon binôme en campagne.  C’est aussi la Conférence qui m’a menée à l’indépendance professionnelle et à l’exercice de la défense pénale d’urgence.  

 

Je me suis installée en 2005, toute seule puis avec trois confrères. Cette première association a duré dix ans avant que je ne fonde en 2015 avec deux consœurs, une nouvelle structure tournée vers la démarche entrepreneuriale.

 

J’exerce en AARPI dans une petite équipe composée de deux associées et de deux collaborateurs, partageant nos locaux avec une communauté d’avocats à laquelle je tiens.

 

Mon activité se partage entre  le droit pénal (droit pénal commun mais aussi dossiers techniques complexes qui requièrent un engagement total) et le droit de la famille et du patrimoine.

 

Après 25 années,  je n’ignore rien des richesses de l’exercice professionnel libéral : épanouissement intellectuel et humain, liberté, possibilité de se développer toujours et d’apprendre en même temps.

 

Je sais aussi je crois,  nombre des challenges que l’avocat peut rencontrer dans sa carrière, notamment quand l’avocat est une avocate.

 

Avocat, entrepreneur, directeur administratif et financier,  ressources humaines, il nous faut tout faire sans être malade, sans penser à notre retraite et toujours en conciliant notre exigeante profession et notre vie privée.

 

Je sais ce que sont les contraintes de la maternité sur l’exercice des femmes, ayant moi-même trois jeunes enfants dont des jumelles.

 

Je sais enfin que les accidents de vie peuvent survenir sans crier gare, ayant dû  intégrer à ma vie professionnelle une perte d’audition à l’âge de 35 ans, perte auditive qui m’empêcherait de travailler si je n’étais pas appareillée.

 

Je fais partie des millions de travailleurs au handicap invisible.   Je suis loin d’être la seule parmi nos Confrères.   Cela pose des défis propres à notre profession, sur lesquels notre Ordre doit venir en soutien.

 

A 52 ans, c’est toute cette expérience, forte  de l’énergie que cette trajectoire m’a donnée,  que je souhaite mettre au service des attentes et espoirs de notre profession. 

 

Sur tous ces enjeux, je veux être avec Benoît force d’action, de contribution, d’attention.

 

Votre bien dévouée,

 

Sophie Sarre

 

Avocats, l’humain avant tout.

Sophie SARRE
Benoît BOUSSIER

Benoît BOUSSIER

Un parcours en quelques dates : 

 

1990 - D’un rêve de pilote à être avocat, il n’y avait qu’un gigantesque pas !

 

Je l’ai franchi, par passion, et j’ai rejoint Nanterre pour un Bi-Deug, Espagnol comme mes racines, et investi comme l’histoire familiale dans les élections de l’Université mais, déjà indépendant et « apolitique ».

 

1995 - Madrid pour mon Master, puis 1998 CAPA et Paris pour mes stages avant CAPA, Klein Goddard et Rambaud Martel, c’est là que j’ai débuté la profession et rencontré tant de confrères devenus des amis.

 

Serment le 20 janvier 1999, j’ai tout de suite pratiqué conseil et contentieux en immobilier et construction.

 

2000 - Naissance de mon premier enfant, et réflexion profonde sur un éventuel départ de la profession : je comprends l’envie de quitter l’exercice pour faciliter la parentalité.

 

2001 – Collaboration au côté de deux anciens Bâtonniers dont Bernard Vatier : agilité et curiosité intellectuelle, renforçant mon envie de m’installer un jour pour un exercice toujours indépendant.

 

2003 -Troisième collaboration chez Delsol Avocats, où nous sommes six avocats : j’y passerais le Concours de la Conférence avec le soutien, déjà, de tout le cabinet.

 

2007 - Lefèvre Pelletier, en pleine crise de l’immobilier : une première expérience de l’adaptabilité, encore, de l’avocat même en temps de crise

 

2009 – Création de mon cabinet en exercice individuel puis premiers recrutements et un accident de la vie qui m’immobilise ! Mon équipe de collaborateurs me « sauve » !

 

J’apprends alors la formation interne et l’importance d’offrir une réelle perspective d’avenir.

 

2014 – Retour chez Delsol Avocats avec mon équipe : membre du conseil d’administration, notamment pendant le COVID, Commissions Informatiques, Business Developpement, Internationale

 

Et pendant toutes ces années, j’ai élevé quatre enfants, participant activement à leur vie quotidienne !

 

J’ai pris la mesure des risques, des chances, des limites mais aussi des champs du possible de notre profession !

 

Être avocat, c’est être entrepreneur et humain, conseil et défenseur, : notre force est notre capital humain !

 

Nous croyons, Sophie et moi, à l’importance d’un Barreau riche de ses diversités, évolutif et à l’écoute attentive de ses avocats.

 

Porter notre élan volontaire au Conseil de l’Ordre, c’est notre projet !

Benoît Boussier

Avocats, l’humain avant tout.

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